En apprendre plus sur Martine Latulippe

Au printemps 2017, Martine Latulippe sortira le tome 4 de la Bande des Quatre en collaboration avc François Gravel, Alain M. Bergeron, Johanne Mercier), de même que le douzième titre de la série Marie-P «Alerte au camp, Marie-P!», de même qu'un MiniKetto «L'été de Daphné», tous publiés chez FouLire. (crédit photo : Julie Beauchemin)

Biographie de Martine Latulippe

Martine Latulippe

Plus d'entrevues

Entrevue

QVers quel âge avez-vous commencé à écrire ?

REnfant, j'étais timide. J'adorais lire et je me réfugiais souvent dans la lecture pendant que les autres s'amusaient. Grâce aux livres, j'oubliais tout ! Je découvrais des mondes fascinants. Très tôt, j'ai voulu à mon tour inventer des univers, j'ai commencé dès le primaire à écrire des débuts de romans, des poèmes, etc. J'ai d'abord publié quelques nouvelles, puis j'ai publié un premier roman en 1996. J'avais 24 ans. Je n'ai plus arrêté de publier depuis !

QAvez-vous un livre dont vous êtes particulièrement fier ?

RLe Cri (éditions Québec Amérique). Ce livre parle d'intimidation et me vaut chaque année des courriels, des lettres, des témoignages touchants. J'en suis particulièrement fière parce que l'histoire est appréciée des lecteurs adolescents mais, en plus, je crois qu'il peut être utile, lancer des discussions, provoquer des réflexions, etc.

QQuelle est votre routine d'écriture ?

RJe l'avoue, je n'ai aucune discipline. Je n'écris pas à heure fixe, les idées me viennent le plus souvent quand je ne suis pas chez moi (j'ai toujours au moins un carnet sur moi et je prends des tonnes de notes partout où je vais), j'écris même très souvent dans les hôtels, pendant des tournées de rencontres scolaires. En revanche, j'ai des moments préférés pour écrire : tôt en avant-midi et tard en soirée ! J'écris toujours à la main d'abord, sans plan. Si j'ai le malheur de faire un plan précis, j'ai envie de passer à autre chose, d'inventer d'autres personnages.

QQu'aimez-vous le plus dans le métier d'écrivain ?

RCe que j'aime le plus, c'est écrire bien entendu! Mais j'aime aussi beaucoup les rencontres d'auteure dans les écoles. Elles me permettent de rester branchée sur l'univers des jeunes pour qui j'écris, de voir leur quotidien, de parler avec eux, de maintenir la discussion constamment. Plusieurs me disent ce qui les préoccupe, ce qu'ils aiment ou détestent, et ça nourrit mon écriture. Je fais de nombreux ateliers par année, et bien que ces rencontres et déplacements soient assez exigeants, je ressors des écoles ou bibliothèques gonflée à bloc, énergique, avec l'envie d'aller écrire pour ces jeunes. Je ne compte plus les moments magiques qui sont survenus au fil de ces rencontres, les témoignages, les rencontres uniques. J'ai choisi mon métier par passion, et c'est le même moteur qui m'anime quand je rencontre des lecteurs : la passion.

QQuel est votre premier souvenir de lecture ?

RJ'ai commencé à lire très tôt et, petite, je lisais sans arrêt. J'aimais vraiment la lecture, et je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Je n'ai malheureusement pas le souvenir d'un seul roman en particulier qui m'a donné le goût de lire, mais je sais qu'au primaire, j'aimais beaucoup les enquêtes de la série Alice (de la Bibliothèque verte); c'est peut-être à cause de ces romans que j'aime écrire des suspenses, des romans où il y a du mystère!

Livres mentionnés

Le cri